À mes 18 ans, j’ai découvert que j’étais enceinte.
Malheureusement. J’al fait un déni de grossesse.
Je m’en suis rendu compte très très tard. En effet, j’avais un implant donc tous mes symptômes de grossesse ressemblaient à des effets secondaires de l’Implant .. J’al fait un test qui s’est avéré positif, puis un deuxième … J’al tout de suite pris rendez-vous chez ma généraliste qui m’a certifiée que j’étais enceinte de moins de 3 mois. J’al fait une échographie qui s’est plutôt mal passée, je me suis mise à pleurer et la dame m’a plus ou moins engueulée en me disant « arrêtez de pleurer maintenant, il est là va falloir vous en occuper ». Personne ne lui avait demandé son avis, elle n’avait pas à me dire ça. J’étais enceinte de 16 semaines donc l’avortement. J’al commencé à faire des recherches pour trouver une solution.
En France n’était pas une option pour moi.
Il y avait uniquement l’Angleterre et les Pays-Bas qui acceptaient de le faire jusqu’à 20 semaines, mais du coup, il y a un coût a associé.
N’ayant aucun argent à mes 18 ans j’en ais parlé à mes parents et je ne regrette absolument pas. C’était un moment de ma vie tellement dur que je ne regrette pas de m’être confiée auprès d’eux et d’avoir eu leur soutien. Afin de programmer l’IVG, ils avaient besoin d’une échographie réalisée par un gynéco avec des mesures assez précises. J’ai appelé tous les gynécologues autour de chez moi, mais aucun n’était disponible pour réaliser l’échographie … Désespérée, j’ai appelé un planning familial j’al eu une dame très gentille et compréhensive au téléphone qui m’a immédiatement donné le numéro et l’adresse d’un gynécologue qui me prendrait en urgence et qui ferait l’échographie. J’ai pu y aller l’après-midi même.
J’ai ensuite pris rendez-vous avec la clinique.
Je me suis rendue aux Pays-Bas avec ma mère.
Une fois arrivée sur place, on m’a fait une échographie et en fait ma grossesse était plus avancée que ce que l’on m’avait dit jusqu’à présent. J’étais enceinte de 18 semaines et ils ne pouvaient pas réaliser l’intervention, car ils n’avaient pas le matériel médical adéquat pour une grossesse aussi avancée. Nous sommes rentrées en France et le Week-end suivant je suis allée dans une autre ville dans une seconde clinique afin de faire l’IVG.
J’y suis allée avec mon petit ami.
Je me souviens que tout s’est très bien passé, je me suis endormie avec l’anesthésie générale et quand je me suis réveillée, j’al pleuré. Non pas de tristesse, mais de soulagement. Le cauchemar était enfin terminé. J’al beaucoup souffert dans les mois qui suivirent, mais à aucun moment, je n’ai regretté ma décision, je n’étais pas prête à avoir un enfant.
Je n’al pas à culpabiliser pour cela, malheureusement, ce sont des accidents qui arrivent.
N’hésitez pas à vous entourer des bonnes personnes …
Vous n’êtes pas seules !